HISTORIQUE
La découverte, en 1907, de statuettes de divinités romaines, aujourd’hui conservées au musée de Lille, atteste une occupation du site dés les premiers siècles de notre ère. Il faut pourtant attendre 831 pour que la première mention écrite de ce village apparaisse dans le polyptyque des moines de Centule. Dés le haut Moyen-âge, la seigneurie de Thiennes est associée à celle de Steenbecque. Ce fief-union est cité dés 1298 quand Baudouin de La Plancke, chevalier, seigneur de Thiennes et de Steenbecque, obtient de Raoul de Clermont la seigneurie de Blaringhem en dédommagement des pertes subies pendant la guerre franco-flamande. Avec cette décision, le foncier de cette seigneurie passe à 200 mesures. Son château, situé à Thiennes, est alors le siège d’une haute cour de justice. Parmi les propriétaires de cette seigneurie, on peut relever un certain Jean de Heuchin qui accepte, le 08 Avril 1334, d’appliquer une ordonnance comtale contre les habitants de la châtellerie de Cassel coupables de rébellion. Plus tard, cette seigneurie devient propriété de la famille Viefville, puis de la famille Crèvecoeur, pour finir dans la famille des comtes de Reckem. L’un d’eux vend ce fief en 1729 à Jean-François de Buisseret, qui obtient en 1745 de Louis XV qu’il soit érigé en comté. Au XIX ème siècle, le village, qui reste à l’écart des grandes voies de circulation, connaît l’exode rural : sa population passe alors de 1028 habitants en 1816 à 862 à la fin du XX ème siècle.
Il en existe 6 dans Thiennes. Elles témoignent de la foi des temps anciens et sont imprégnées de souvenirs… Autour d’elles gravite un ensemble de coutumes, de croyances, d’aspirations qui font partie de notre paysage humain et révèlent un des côtés les plus intimes de l’âme flamande.
CHAPELLE FAMILLE BART-PHILIPPE :
Située à l’angle de la rue de la Mairie, de la rue au Beurre et de la rue de la Drève, elle a été construite en 1877 à la mémoire de Séraphin BART et son épouse Joséphine ACCAR et est dédiée à Notre Dame de la DELIVRANCE. Les propriétaires, cultivateurs, l’édifièrent car ils avaient subi de nombreux déboires : récoltes mauvaises, épidémies répétées et mystérieuses décimant leur bétail.
Autrefois, bien des futures mamans venaient y prier la Vierge pour qu’elle leur accorde une heureuse délivrance. Cette chapelle servait aussi de reposoir lors des processions et a été restaurée en 1990 et en 2006.
CHAPELLE FAMILLE KERLEU-POUILLE :
Située près du n°128 rue de Tannay, elle est dédiée à Notre Dame de TONGRE, honorée en Belgique. On l’invoque pour faire tomber les fièvres. Cette chapelle a été restaurée en 2004.
CHAPELLE FAMILLE SAVARY :
Située près du n°82 de la rue de Tannay, elle est dédiée à Notre Dame des SEPT DOULEURS. Elle a été édifiée en 1886 par Louis SAVARY et Sabine MACREZ, suite, parait-il, à la mort de 2 enfants qui s’étaient noyés dans la Lys. Cette chapelle a été restaurée en 2003.
CHAPELLE FAMILLE JEAN TAFFIN :
Située près du n°15 rue au Beurre, elle est dédiée à Notre Dame de ST ROSAIRE.
Cette chapelle a été restaurée par la famille TAFFIN-HANNEDOUCHE en 1925 en mémoire de leur fils Jean TAFFIN, mort pour la France le 8 juillet 1918, dans sa 20e année.
CHAPELLE FUNERAIRE ARTHUR ET EDMOND VANPOULLE :
Située dans le cimetière juste à côté de l’Eglise, elle a été édifiée en 1920 par Aimé VANPOULLE et Marie LESERNE, à la mémoire de leurs 2 enfants tués durant le Première Guerre Mondiale.
Cette chapelle funéraire, en pierre et marbre, dessinée par M. G. Henaux, architecte, renferme les bustes des 2 disparus : Arthur, mort au champ d’honneur le 31 août 1914, et Edmond, mort au champ d’honneur le 20 septembre 1916, tous deux à l’âge de 24 ans .
Cette chapelle a été restaurée en 2000.
CHAPELLE PIERRE SOHIER :
Située autrefois au bout de la rue du Long Alleau, édifiée par Pierre SOHIER, cantonnier de la commune, et dédiée à ST CHRISTOPHE, Patron des voyageurs, cette chapelle a été malheureusement victime de vandalisme et de détérioration. Elle est aujourd’hui disparue.
Le pont de Thiennes sauvegardé à Aire sur la lys
